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Avant 1844, la place de Belle-Maison possédait une chapelle sur le coin Nord-Ouest, en face de l’entrée du parc du château et près de la ferme. Elle avait été construite grâce au legs de Guillaume Van Huel (testament du 6 octobre 1764) et avec l’autorisation du Prince-Evêque Volbruck (datée du 26 février 1772). Guillaume Van Huel était mort le 6 mai 1770 et la chapelle fut bâtie sous le Comte d’Harscamp qui avait acheté la seigneurie et le domaine de Belle Maison le 8 avril 1772 aux héritiers des Van Huel. Cette chapelle était dédiée à Notre-Dame et St Guillaume; elle était desservie par un chapelain: entr’autres l’abbé Delsatte, Léonard de Corawarem... Le dernier chapelain fut Victor Albert. La chapelle de Belle-Maison dépendait de l’église de Grand-Marchin qui était depuis toujours la seule église paroissiale pour toute la seigneurie.
En 1838, la chapelle est érigée en succursale: elle possédait tout le mobilier nécessaire à la célébration du culte (évalué à 2500 fr.or), mais l’état du bâtiment laissait fort à désirer. C’est le Vicaire Victor Albert qui en deviendra le premier curé. Le premier conseil de fabrique de la nouvelle paroisse se réunit le 26 avril 1840. Il se composait du Comte Victor de Robiano, président, de Fernand Leroy, François Bairy, Antoine Viatour, François Borlée et le curé Albert. Le Comte de Robiano donna au Conseil de Fabrique la chapelle et son contenu.
La nouvelle paroisse de Belle Maison est fort étendue: tout le Nord de la commune, depuis le Lileau jusqu’à St Léonard, du Bois de Goesnes aux Forges. La chapelle était fort exigüe pour une population en constante augmentation avec l’accroissement industriel de la vallée du : elle ne pouvait contenir que 200 personnes pour une population de 1300 personnes vers 1840. La Fabrique d’Eglise fit faire un projet de nouvelle église par Mr Suys de Bruxelles, architecte du Roi; le devis de construction fut établi par l’architecte Vierset de Huy. Le conseil communal du 26 novembre 1841 décida qu’on construirait la nouvelle église au milieu de la place communale de Belle Maison, orientée portail à l’Est face au chemin principal Huy-Havelange et aux maisons qui le bordaient. Il semble que certains conseillers communaux y trouvaient leur compte pour leur cabaret ou pour le magasin qu’ils projetaient d’y construire face à la sortie de l’église (d’après F.Guersay). Mais une pétition au Roi, datée du 7 janvier 1844, signée par une majorité d’habitants et appuyée par le Conseil de Fabrique demanda l’annulation de cette décision en souhaitant que l’église paroissiale soit construite en haut de la place pour ne pas couper cette dernière en deux, et orientée Nord-Sud. Le Ministre intervint et aussi le Gouverneur de la Province qui confia au Commissaire d’arrondissement la direction d’une commission d’enquête pour interroger les habitants.Le ministre trancha en faveur de ces derniers et le dernier des multiples conseils communaux qui ont discuté de la place de l’église entérina cette décision (19 mars 1844).
La Commune s’engageait à payer la moitié des frais de construction, un tiers serait fourni par le Conseil de Fabrique et le restant par une souscription publique dont les principaux donateurs furent le comte de Robiano, Mr Alexis Godin, industriel, le notaire Huskin, le docteur Franchimont, François Borlée, Henri Monty, Henri Marteau. Vu les dons faits par la famille de Robiano, le Conseil Communal accorda à perpétuité aux comtes de Robiano une tribune privée du côté de l’Évangile (banc de distinction sous l’Ancien Régime). La première pierre de l’église fut posée le 11 avril 1844 par le bourgmestre comte Victor de Robiano, après la bénédiction du doyen de Huy, Mr Blandot.
Le premier dimanche d’octobre 1844, Mgr Pecci, nonce à Bruxelles, invité du comte de Robiano, y célébra une messe pontificale (il devint 34 ans plus tard le pape Léon XIII, surnommé le pape des ouvriers à cause de son encyclique Rerum Novarum en 1891 sur la condition ouvrière).
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Padre Pio de Pietrelcina, comme l'Apôtre Paul, plaça la Croix de son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire... les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels... Béatifié le 2 mai 1999 - Canonisé le 16 juin 2002 - Vie de Padre Pio de Pietrelcina (site du Vatican) Le 21 juin 2009, évoquant Padre Pio, Benoît XVI a dit qu'il "avait prolongé l'œuvre du Christ, celle d'annoncer l'Évangile, de pardonner les péchés et de soigner les malades dans leur corps et leur esprit... Les tempêtes les plus fortes qui le menaçaient étaient les assauts du Diable contre lesquels il se défendait avec l'armure de Dieu, avec l'écu de la foi et l'épée de l'esprit qu'est la Parole de Dieu. Uni en permanence à Jésus, il tenait toujours compte de la profondeur du drame humain pour lesquels il s'offrait et offrait ses nombreuses souffrances, et sut se dépenser pour soigner et soulager les malades, signe privilégié de la miséricorde de Dieu... Guider les âmes et soulager les souffrances, voilà comment on peut résumer la mission de saint Pio de Pietralcina". Padre Pio à Gésu NovoAyant ajouté que l'héritage que le saint a laissé à ses fils spirituels est la sainteté, le Saint-Père a souligné que "sa première préoccupation, son inquiétude sacerdotale et paternelle était toujours que les personnes reviennent à Dieu, qu'elles fassent l'expérience de sa miséricorde et, intérieurement renouvelées, qu'elles redécouvrent la joie et la beauté d'être chrétiens, de vivre en communion avec Jésus, d'appartenir à son Église et de pratiquer l'Évangile. Avant tout, la prière... Ses journées étaient un Rosaire vécu, c'est-à-dire une méditation incessante et une assimilation des mystères du Christ en union spirituelle avec la Vierge Marie ce qui explique ses dons surnaturels et son sens pratique humain. Et tout cela culminait lors de la célébration de la messe... De sa prière, comme d'une source toujours vive, surgissait la charité. L'amour qu'il avait dans son cœur et qu'il transmettait aux autres était plein de tendresse, toujours attentif aux situations réelles des personnes et des familles. Il privilégiait le cœur du Christ spécialement envers les malades et les personnes souffrantes et, de là, est né le projet d'une grande œuvre consacrée au soulagement de la souffrance. On ne peut comprendre ni interpréter correctement cette institution si on la sépare de sa source inspiratrice qu'est la charité évangélique, animée elle-même par la prière". Benoît XVI a ensuite souligné "les risques de l'activisme et de la sécularisation qui sont toujours présents... Nombre d'entre vous, religieux, religieuses et laïcs sont tellement submergés par mille demandes au service des pèlerins, ou des malades de l'hôpital, qu'ils courent le risque de passer à côté de l'indispensable: écouter le Christ pour accomplir la volonté de Dieu. Quand vous vous rendrez compte que vous êtes près de courir ce risque, regardez Padre Pio, son exemple, ses souffrances, et invoquez son intercession pour qu'il vous obtienne du Seigneur la lumière et la force dont vous avez besoin pour poursuivre sa mission imprégnée de l'amour de Dieu et de charité fraternelle". (Source: VIS 090622) Mémoire de saint Pie de Pietrelcina, prêtre capucin, qui exerça très longtemps un ministère pastoral de miséricorde, de prière et de pénitence dans le même couvent de Saint Jean le Rond (San Giovanni Rotondo) dans les Pouilles, y fit construire la Maison du soulagement de la souffrance, et y mourut en 1968, vraiment configuré au Christ en croix.Mémoire de saint Pie de Pietrelcina, prêtre capucin, qui exerça très longtemps un ministère pastoral de miséricorde, de prière et de pénitence dans le même couvent de Saint Jean le Rond (San Giovanni Rotondo) dans les Pouilles, y fit construire la Maison du soulagement de la souffrance, et y mourut en 1968, vraiment configuré au Christ en croix.
Arrivée de la statue de Padre Pio à l'église de Belle-Maison, statue offerte par la communauté italienne de Marchin, jumelée avec Vico del Gargano
On le dit apparenté à Charles Martel. Il est vrai qu'on le trouve à la cour de Pépin d'Hérstal, maire du Palais. Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert, évêque de Maestricht, l'entraînèrent vers la sainteté. Saint Hubert de LiègeLa tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu'il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une croix entre ses bois "Chasser un jour pareil ? pourquoi ne vas-tu pas prier?" Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs. Ce qui est historique, c'est qu'en 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d'être martyrisé. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche. A voir aussi: L’iconographie médiévale de saint Hubert d’Ardenne - SNPLS À Tervuren, dans le Brabant, en 727, le trépas de saint Hubert, évêque de Tongres et Mästricht. Disciple et successeur de saint Lambert, il déploya son activité à répandre l’Évangile à travers le Brabant et les Ardennes et à y combattre les mœurs païennes, et il bâtit à Liège une église où il transféra les restes de son prédécesseur. (au 30 mai au martyrologe romain)
Président: | DAPSENS Vincent | 085 23 47 87 | vincent.dapsens(a)skynet.be | |
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Une chapelle particulière fut érigée en 1856 dans la propriété de M. Godin-Parnajon, à Fleury, et à l’usage de cette famille. La messe y fut dite pour la première fois le 2 décembre 1856. Cette chapelle n’existe plus. Vers 1870, jusqu’en 1886 ou 1887, avec parfois quelques intervalles, la messe fut dite aux Forges, les dimanches et jours de fête, par le vicaire de Belle-Maison, dans la grande salle de la maison dénommée «cambuse» ou «casino des Forges». –Cette salle sert aujourd’hui de salle de spectacle et de salle de danses. En 1887, Madame Eugène Godin, née Victoria Gillard, acheta aux Forges deux parcelles de terre séparées par la chaussée. –Sur l’une de ces parcelles, cette généreuse dame fit construire une petite chapelle qui ne devait être que provisoire; l’autre parcelle était destinée à l’érection d’une église convenable.
Hélas, vingt ans après, au moment de l’érection des Forges en paroisse, le provisoire durait encore. A ce moment, nous avons pu remettre au curé de la nouvelle paroisse des souscriptions pour la nouvelle église, s’élevant à une somme de 23.000 frs environ. Espérons que bientôt, une belle église s’élèvera sur le terrain qui l’attend depuis vingt ans. Les 23.000 frs dont il est parlé plus haut proviennent des souscriptions faites: par les conseils d’administration des usines, Mgr l’Evêque, Madame Delloye-Godin, Mr le Doyen Demaret de Huy, le comte et la comtesse Gaétan de Robiano, le baron de la Rousselière, le vicomte de Baré de Comogne, etc... Cette chapelle fut achevée et livrée au culte au commencement de 1888.
Par arrêté royal du 1er septembre 1905, la chapelle des Forges bâtie en 1887 par Madame Eugène Godin est donnée en 1904 à la Fabrique de l’Eglise de Belle-Maison par Madame Delloye-Godin, sa fille, fut érigée en annexe, desservie par un vicaire qui habitait les Forges depuis janvier 1904. « Ministère de la justice. 1ère direction gérérale. «Arrêté royal du 1er septembre 1905, n° 22386. «Léopold II, Roi des Belges, à tous présents et à venir, salut...»
Par arrêté royal du 26/8/1907, arrêté donné à la demande du conseil de fabrique de Belle-Maison, malgré l’avis contraire du conseil communal de Marchin, l’annexe des Forges fut érigée en succursale. La nouvelle paroisse, dont la population est de 1400 à 1500 âmes, fut prise presque en entier de la paroisse de Belle-Maison.
On détacha de celle-ci les hameaux suivants: Thier de Huy, Vieux-Thier, Chemin du Comte (jusqu’à la vieille carrière), chaussée des Forges, Régissa, Waldor, le Bas du Chemin des Gueuses (jusqu’au chemin dit «des Dottîs») et Malhavée. On y ajouta Grand-Poirier et Régissa (rive droite du Hoyoux) détachés de Vierset. Mr l’abbé Charles Joachim, vicaire aux Forges depuis 1904, fut nommé curé.
P.S. –Conseil de Fabrique constitué par décision de l’Evêché (23/10/1907) et de la députation permanente (6/11/1907). –6 septembre 1910: arrêté royal autorisant la construction d’une église. –Consécration de l’église le 26/6/1916.
Wilhem, E. (architecte)
Date: de 1908 à 1910
Style/Culture: néo-gothique
Matériaux: brique et pierre
Remarques générales: Une chapelle particulière fut érigée aux Forges en 1856 dans la propriété et à l'usage de la famille Godin-Parnajon. après, on édifia à l'intention des habitants de ce quartier industriel une chapelle provisoire dont la bénédiction eut lieu le 26 février 1888. Ce n'est qu'en 1908-1910 que l'on construisit l'église actuelle en style néo-gothique d'après les plans d'E. Wilhem.
Le site du Grand Pèri se situe sur le Hoyoux juste en face de la route menant au Fourneau à partir de Régissa. Le terme "pèri" a été traduit en français par "poirier", mais les anciens textes parlent de "Grand Pierrier", sans doute un endroit rempli de pierres dans l'ancien temps.
Il y avait déjà une usine à cet endroit en 1608 : c'était un petit moulin à papier qui appartint en 1618 à Wathieu Garite. Il passa ensuite à Jean Gaene et à Louis Courtois, les beaux-fils de la famille Franchimont de Huy qui était propriétaire des terrains. En 1658, le moulin à papier appartenait à la famille de Marets qui dut, cette année-là, réparer la vanne emportée par l'inondation. En 1677, on dut reconstruire tout le moulin, démoli par une crue du Hoyoux. Il fut de nouveau détruit en 1749. Il semble qu'à partir de cette dernière date le site fut abandonné. Il fut réoccupé en 1835 par une usine sidérurgique dont les derniers vestiges ont disparu il y a peu. Beaucoup de vieux Marchinois ont travaillé aux laminoirs du Grand Pèri tels qu'on les voit sur cette photo.
La première statue de la Vierge fut placée par monsieur Ermano Drovandi après une collecte auprès des gens du quartier. Elle fut bénie par monsieur le curé Marcel Leloup vers les années 1964-1965. Elle fut placée à proximité du lieu dit «Picherotte», le nom du ruisseau qui coule à quelques mètres de notre Sainte Mère.
En décembre 1996, notre statue de la Vierge fut renversée par des vandales et eut la tête brisée. La restauration a été effectuée par Yves Pierre (de l’école des Beaux Arts) et la statue fut remise en place avec l’aide de Luc Pierre. Une bénédiction a été célébrée le 9 mars 1997 par monsieur le curé Marcel Leloup, en présence du monsieur Émile Vucchelen, président de la fabrique d’église, et des gens du quartier.
En 2009, l’état de dégradation de la statue par l’érosion était si important qu’à nouveau les gens du quartier –et même de plus loin– décidèrent de procéder à une collecte. Sous l’impulsion de Mesdames Gisèle Debart, Marie-France Haidon, Denise Désir, un socle fut érigé ainsi que des escaliers, pour y placer la nouvelle statue de notre Sainte Mère la Vierge, avec l’aide de Gabriel Désir et Robert Désir.
Une aide matérielle fut apportée par la fabrique d’église des Forges et son trésorier Alain Lamalle. La bénédiction et la messe furent présidées par monsieur le curé Jean-Claude Soyeur et monsieur le curé Marcel Leloup. Étaient présents des représentants de toutes les paroisses de l’unité pastorale, le président de la fabrique d’église, Willy Pierre, et une nombreuse assistance.
À cette cérémonie le nom de «Madone de la Vallée» fut donné à notre Sainte Mère la Vierge Marie, en hommage aux nombreux italiens de la région. La cérémonie fut suivie d’un verre de l’amitié. Le 1er mai 2010, une messe fut célébrée en plein air avec monsieur le curé Jean-Claude Soyeur et monsieur le curé Marcel Leloup. Y étaient présents pour apporter leur aide le président de la fabrique d’église des Forges, son trésorier, Alain Lamalle, Carlo, Messere, Nicolas Delcomte, Marie-France Haidon et d’autres bénévoles ainsi que des amis du Conseil d’Unité Pastorale. Cela se termina par un verre de l’amitié. Quant à la première statue de la Vierge, à la demande des personnes du quartier, Yves Pierre accepta de la restaurer pour la deuxième fois. Elle fut mise en place par Gabriel Désir, Robert Désir, Luc Pierre, dans la propriété de Willy Pierre, de façon à pouvoir la voir de la route, et cela à la demande de toutes les personnes du quartier sans exception.
(D’après les notes de Willy Pierre)Président: | D’ALESSANDRO Mario | 0475 83 64 23 | mario.dalessandro(a)mdtechnology.be | |
Trésorier: | WOJTASZCZYCK Edwin | 0497 13 89 20 | edwinetmalou(a)yahoo.fr | |
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Membre: | DE HULTS Stéphane | 0491 87 11 62 | stdh01(a)gmail.com | |
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À l'origine, en 1875, un riche industriel papetier, monsieur Eugène Godin, fait construire un château sur les hauteurs de Marchin, plus précisément au Fourneau. Quelques années plus tard, en 1889, en l'honneur de son époux décédé, madame Godin fait ériger, en annexe du château, une petite chapelle permettant à la famille d'avoir un accès direct au lieu de culte. En 1920, la famille Godin vend l'ensemble de la propriété à l'État Belge. En 1923, l'État Belge revend la chapelle à un entrepreneur industriel habitant Marchin, et c'est en mars 1939 que la personne précitée en fait don à la fabrique d'église Saint Hubert à Belle-Maison.
Située en bordure de la route allant à Belle-Maison, le centre de la commune, elle est enserrée dans le domaine de l'État où se trouve l'Athénée Royal Prince Baudouin. Précédée d'une petite cour dallée, encadrée d'une ferronnerie d'art de belle facture, elle présente une belle façade architecturale. Petit édifice néo-gothique (ogival secondaire), il est construit en moëllons de pierre d'avoine d'Ereffe (carrières locales) avec arêtes et encadrements en petit granit, élevé en 1889 comme en témoigne la pierre votive située à l'arrière du premier contrefort de gauche. Beau portail à double battant encadré de colonnettes à chapiteau à corchets, surmonté d'un grand oculus rempli de quatre oculi trèflés représentant des anges. À gauche, au niveau de la toiture, il y a un petit clocheton qui servait à rassembler les étudiants de l'Athénée et les paroissiens lors des offices. Le tout est surmonté d'une croix en petit granit.
À l'intérieur, dès l'entrée, les fonts baptismaux sur colonne en petit granit, et, à gauche, l'escalier d'accès au joli jubé en chêne. La nef est d'une seule travée éclairée de deux baies jumelées surmontées d'un oculus.
Le faux transept est légèrement saillant avec une lancette et un oculus de part et d'autre.
L'abside à trois pans est renforcée de contreforts et éclairé de lancettes étroites.
L'abside :
Le Christ en croix est une œuvre moderne de l'école de Maredsous
Le faux transept :
La nef :
Les statues :
(Trois céramiques d'art d'un atelier de Maestricht). Sainte Thérèse (en plâtre blanc).
La toiture à double versant, couverte d'ardoises, est surmontée d'un remarquable crêtage en ferronnerie.
Le Fourneau: La famille d’Eugène Godin avait construit un château au Fourneau en 1875. En 1889, ils firent ériger une jolie chapelle tout à côté et la mirent à la disposition du public. Le 29.6.1895, un accord entre les deux curés, entériné par l’évêché, détacha le Fourneau de Grand Marchin et le rattacha à Belle Maison. Les habitants du Fourneau garderont toutefois la faculté de se faire enterrer à Grand Marchin. Le château du Fourneau, avec la chapelle, furent vendus à l’Etat Belge en juillet 1920: on y installa un sanatorium militaire pour les anciens combattants de 14-18. L’Etat revendit la chapelle le 17.11.1938 à François Frédéric, qui en fit don à la Fabrique d’Eglise de Belle Maison. Cette chapelle est toujours une annexe de Belle Maison (A.R. du 25.7.1940).
L’église de Belle Maison a subit plusieurs restaurations dont une sérieuse au toit (C.F. du 7.4.1895). Elle a bien résisté aux méfaits du temps jusqu’en 1944 où, pour le 100ème anniversaire du bâtiment, deux avions américains lâchèrent leur s bombes sur des Allemands en retraite arrêtés sur la place. Les dégâts furent importants chez les Allemands, mais surtout à l’église: façade criblée, porte défoncée, plafond en partie écroulé, fenêtres brisées, mobilier décomposé, statues en morceaux, orgues en déconfiture, cloches ébréchées. Il fallut beaucoup d’énergie et de ténacité au curé Désiron pour obtenir les indemnités de dommages de guerre et faire restaurer l’église «sommairement mais dignement» suivant son expression.
Le bâtiment a été remis en bon état, le mobilier restauré ou renouvelé, l’orgue est devenu électronique, les cloches ont été refondues et les sonneries automatisées, le nouveau chauffage est efficace. Seuls quelques saints trop défigurés n’ont pas pu regagner leur piédestal.
Comme beaucoup de villages condruziens, Marchin compte quelque six chapelles. Celles-ci se situaient dans différents coins de la commune. Nous en trouvions une à Jamagne (le bâtiment existe toujours), une à Lise (n’existe plus), une à Belle-Maison (remplacée par l’église actuelle), une aux Forges, érigée par Madame Godin en l’honneur de son époux, Mr Eugène Godin et dédiée à Saint Eugène, elle se situait à l’emplacement du Cercle St Eloi. Enfin celle du Fourneau, qui est la seule toujours en fonction. Elle dépendait du château des Godin.
Celle-ci fut posée le 28 septembre 1889 par Madame Eugène Godin en l’honneur de son époux décédé quelque trois ans auparavant, en septembre 1886.
Dédiée à St Eugène (comme celle des Forges) et à Ste Victoire, elle devait surtout servir au culte pour les paroissiens du Fourneau éloignés de Belle-Maison. Annexée au Château des Godin, auquel elle était reliée par une passerelle, la famille Godin en resta propriétaire jusqu’en 1920, avant de la revendre à l’État, qui à son tour l’a revendue à quelqu’un qui en fit don au Conseil de Fabri que de Belle-Maison, qui était à l’époque présidé par Mr Frédéric. Elle devait servir de succursale à la paroisse de Belle-Maison et était desservie par les différents vicaires. Les aumôniers du Château, quand celui-ci devint l’Athénée Prince Baudouin y célébraient aussi le culte pour les élèves.
Actuellement, c’est le curé de Belle-Maison qui y célèbre la messe, fréquentée par de nombreux paroissiens.
En plus de sa vocation ecclésiastique, elle a également servi, tout comme le château, aux soins des gazés de 14-18. C’est en 1936 que le sanatorium a terminé son ère au profit des gazés. En 1942, le château est devenu l’école Prince Baudouin.
C’est le jeudi 18 septembre 1890, que la cérémonie a eu lieu. C’était pour les gens du voisinage une véritable fête. Monseigneur Doutreloux, évêque de Liège, eut l’occasion de voir combien l’édifice répondait à la piété et aux vœux du peuple. La fanfare de Bel-Air attendait l’Évêque à l’entrée du Fourneau et accompagnera sa voiture jusqu’au Château qui, pour la circonstance, était pavoisé de drapeaux belges et pontificaux. Madame Godin, et toute sa famille, accueille la délégation pontificale.
Ce fut ensuite sur le parvois de l’édifice que se déroula le cérémonial de la consécration solennelle du sanctuaire. Durant cette très belle cérémonie, bien de douces larmes ont coulé, surtout lorsque Monseigneur a remercié Dieu pour la générosité inépuisable de Madame Godin, qui, après avoir construit provisoirement, en attendant l’église, la chapelle Saint Eugène aux Forges, vient maintenant d’en bâtir une seconde au Fourneau. Sa grandeur termine en exprimant sa reconnaissance à la charitable donatrice et à sa famille. Il n’est pas inutile de rappeler que la foule était très nombreuse et que la place manquait dans cette nouvelle chapelle.
De style néo-gothique (ogival secondaire), elle est construite en pierre d’avoine d’Ereffe. Les arêtes sont soulignées par des bordures en petit granit.
Elle était dote d’un petit clocheton, qui fut enlevé par la commune à cause d’un nid de frelons qui s’y était fixé. Il est à remarquer que celui-ci était dépourvu de cloche. Celle-ci se trouve sur le côté de l’édifice.
Elle comporte une rosace au-dessus de la porte d’entrée, et elle est surmontée d’une croix en petit granit, en forme de trèfle. Celle-ci, qui menaçait de tomber, a été descendue et se trouve devant la chapelle. Elle a été remplacée par une croix plus légère.
Le pignon de l’abside comporte cinq fenêtres avec des vitraux de grande valeur. Ceux-ci représentent les Sts protecteurs: Saint Eugène et Saint Victoire.
Un petit jubé en chêne est accessible par un escalier en colimaçon. Le Christ de l’abside est une œuvre d’art moderne de l’école de Maredsous. Une statue de la Vierge et une de St Joseph sont, le long des parois latérales, des céramiques d’art d’un atelier de Maestricht. Ces trois œuvres ont été offertes par l’abbé Haulet (ancien aumônier), qui fut ancien prisonnier de Daschaux. Sauvegarde de l’édifice.
Grâce à un comité de sauvegarde qui a relayé le Conseil de fabrique pour la restauration et la préparation du centenaire, on pourra fêter celui-ci dans une chapelle qui a retrouvé sa fraîcheur, ses vitraux et sa croix.
Il faut remercier ce comité pour son dévouement et tous ceux et celles qui ont apporté leur contribution.
« Dieu soit loué!Notre chapelle demeure. »
Date:
Style/Culture: gothique
Matériaux: pierre, brique
Remarques générales: Ce sanctuaire de style gothique fut construit à la fin du XVe siècle [1491-1500] ou au début du XVIe siècle [1501-1510] en englobant la tour occidentale, seul vestige de l'édifice roman antérieur. En 1851, l'architecte Emile Vierset-Godin, de Huy, redressa le collatéral nord et harmonisa les diverses parties de l'intérieur réunies depuis lors sous une toiture unique. Les trois nef de hauteurs presque égales rythmées de colonnes sont suivies d'une travée correspondant aux chapelles et d'un chœur avec chevet à cinq pans.
C'est la plus ancienne église de la commune classée depuis 1931 parmi les édifices religieux les plus curieux du pays. Sous sa forme actuelle, elle date du 15e siècle mais a probablement connu une importante restauration vers la fin du 17e siècle.
Le centre de la communauté féodale a dû se situer à cet endroit. Son origine se perd dans la nuit des temps.
Le chœur (style ogival primaire) date probablement du 13e siècle. Le reste de l'édifice (la tour et la nef centrale) est moins ancien, sans doute du 14e siècle.
Les lieux sont quant à eux consacrés depuis longtemps.Dès le 6e ou 7e siècle, un autel chrétien a dû s'élever à cet endroit déjà habité depuis l'époque la plus lointaine (v. Ferme de l'Aître).
Les peintures murales datent du 16e siècle. Le portail: le tambour du porche laisse apparaître ses dessins ornant les panneaux de chêne. Ogives élégantes, clefs de voûtes aux nervures surbaissées, colonnes de granit divisant les nefs en deux travées et les chapiteaux massifs qui les couronnent. Quatre pierres tombales encastrées dans les murs latéraux. Deux sont à gauche, près de l'autel de la Sainte Vierge, les deux autres à droite près de l'autel de Saint-Jean-Baptiste. Elles évoquent la mémoire de quatre anciens curés de la paroisse, les curés Tabary,Ruelle, Lambotte d'Erève et Médard (des noms du pays).
A côté de l'autel Saint-Jean-Baptiste : jolie pierre tombale armoriée datant de l'an 1600 environ.
Les fonds baptismaux (1605) voisinent avec de vieux bancs de chêne
Lustres gothiques très curieux, en bois sculpté. Des pièces de grande valeur qui ont dû être restaurées par un artisan du village. Le plus beau éclaire le chœur, les autre brillent au-dessus des travées.
En 2001, c’était la désolation à Marchin. Lors d’un orage, la foudre s’est abattue sur la célèbre flèche élancée et torse du clocher et l’a complètement détruite.
Ce drame a suscité de belles initiatives pour restaurer l’édifice endommagé. C’était la preuve de l’attachement des proches, des admirateurs et des responsables de l’église pour le bâtiment. Le 2 juillet 2005, après 15 jours de montage spectaculaire, la nouvelle flèche réapparaissait dans le paysage. Elle est l’oeuvre d’artisans capables de prouesses en utilisant les techniques anciennes et actuelles du travail du bois.
On peut découvrir dans l’église la maquette de la flèche réalisée par des apprentis compagnons du Devoir. L’église est située dans un bel environnement champêtre. L’édifice classé monument historique était à l’origine roman et a été modifié en style gothique au début du XVIe siècle. Le chœur est particulièrement remarquable.
Président: | DAPSENS Jean-Claude | 085 21 75 73 | 0471 82 62 80 | jcldapsens(a)outlook.com |
Secrétaire | KINET Béatrice | 085 24 07 57 | beatricekinet56(a)gmail.com | |
Trésorier | JACQUEMIN Richard | 085 41 22 91 | richard.jacquemin(a)hotmail.be | |
Membres | DE VISSCHER Christian | |||
DE FAYS Chantal | 085 41 17 41 | 0494 59 54 58 | chantal.defays(a)gmail.com | |
Membres de droit: | P. SPRIMONT Fernand | 086 36 77 26 | 0478 98 31 90 | sprimont.fernand(a)gmail.com |
Construite au XIIIe siècle, la chapelle Saint-Pierre de Limet est une église paroissiale dépendant de l'abbaye de Solières.
Ce modeste édifice dominant le hameau de Limet est un parfait exemple de roman primitif (XIIe siècle).
L'extérieur est décoré de pilastres et de bandes lombardes. Récemment restaurée, elle sert régulièrement à abriter des rassemblements paroissiaux.
Texte écrit par Albert BUVE, conservateur du musée de Saint-Nicolas- Waes, en 1947 dans le journal « La gazette de Huy »
Enfant de Vierset-Barse, c’est de ma commune natale que j’entretiendrai les lecteurs de la « Gazette de Huy », à l’occasion de la reprise de ma collaboration à la rubrique « Déplacements et Villégiatures ». D’autres études suivront, mais il est au hameau de Limet, situé a 3 kilomètres de Vierset – centre et à peu de distance du centre de villégiature de Bonne, un monument ancien , si intéressant qu’il obtint d’être classé par la commission Royale des Monuments et Sites. Le touriste qui circule sur la chaussée de Liège – Dinant, aperçoit sur le versant nord d’un coteau, la ferme- château de Limet, avec la chapelle castrale qui fut autrefois une église paroissiale, s’il faut en croire une chartre de 1251, sous l’évêque de Liège Henri de Gueldre. Limet fut ensuite réunie à la paroisse de Ramelot et ce n’est qu’au 19 e siècle que la chapelle de Limet passa à la Paroisse de Vierset. A ce moment, le domaine de Limet comprenant la ferme – château, la chapelle et les terres dépendantes, appartenait à la famille Preud’homme – Mathieu de Huy, qui fit restaurer la chapelle en 1886. Les héritiers firent donation, le 12 janvier 1910, à la fabrique d’église de Vierset, de la chapelle de Limet et du jardinet qui l’entoure, soit une parçelle d’environ 15 ares.
Une nef d’environ neuf mètres de longueur, sans caractère architectural, se termine par un cœur à abside semi-circulaire datant du 12 e siécle et dont l’extérieur est décoré de pilastres et d’arcatures à l’instar de l’église romane de Saint – Sevrin – en – Condroz. Le cordon du soubassement est en pierre d’avoine et l’arc fermant la fenêtre du chevet est du plus bel effet, formé qu’il est de l’alternance de grès et de calcaire.
Sous une pierre armoriée( qu’il serait intéressant de voir identifier), se trouve une pierre tombale portant l’inscription « icy repose – honorable Ievne Homme – PIERRE DE BEN icquel est – décédé l’an 1668 du mois – d’Octobre le 10 me Iour son – anniversaire se chantera le – Iour de son trepas requiescat – in pace ». dernièrement fut placée dans le chœur une pierre, aux blasons jumelés, à la mémoire de dame d’Overschie de Neeryssche en son vivant épouse du chevalier de Theux de Myelandt, bienfaitrice de la chapelle. Notons que le très étroit espace laissé derrière l’autel est divisé en deux compartiments servant à gauche de sacristie, à droite de confessionnal.
Peu avant la guerre, le chevalier Emmanuel de Theux de Myelandt, offrit à la chapelle un grand triptyque, représentant : au centre une des stations du chemin de la croix ( Ste Veronique essuyant la face de Jésus), dans les volets, la flagellation du Christ et les saints Remacle et Théodore. Ces volets datent de la fin du 16 e siècle et sont dans le style d’Otto Vénius ; le panneau central est moderne et constitue une excellente production du peintre A. Stevens.
J.-L. GUILMOT
Construite dès le XIIIe siècle (des traces de gothique naissant en attestent), elle fut plusieurs fois remaniée.Sa dernière grande restauration date des années 1970.
Elle est surtout connue par sa chapelle funéraire des Comtes de Marchin et ses gisants en marbre blanc sculptés par le Malinois Faydherbe.
Appartenant au Concile d’Ouffet, archidiaconé du Condroz, l’église paroissiale Saint-Martin de Modave relevait à l’origine de l’abbaye de Flône (XIIe s.) qui céda ensuite ses droits à la collégiale Saint-Denis de Liège. Le conflit pour le patronage entre celle-ci et le Seigneur local fut réglé en 1233 par un accord encore suivi aux siècles suivants.
Les parties les plus anciennes de l’actuel édifice sont la nef et le chœur romans (XIIIe s.) A cette nef de trois travées furent ajoutés au XVIe s. des collatéraux. Maçonnerie de moellons calcaires ; baies en plein cintre (XIXe s. ?) ; corniche sur corbeaux profilés ; et les colonnes.
Bâtière unique d’ardoises à égout sur le vaisseau.
Plafond plat en bois, moderne et couverture du chœur en dalles acoustiques installés lors de la rénovation de l’église en 1979.
Chœur à trois pans, légèrement désaxé, également en moellons de calcaire, avec chaînage d’angle ; trois baies analogues à celles des bas-côtés.
Deux chapelles seigneuriales formant le transept furent adjointes : la chapelle Nord au XVIe s. et la chapelle Sud au XVIIe s.
La chapelle funéraire de droite à murs blanchis rythmés par des pilastres annelés toscans de calcaire, et arcs doubleaux identiques sur la voûte en berceau avec, sur les pignons, deux rangs de pilastres séparés par un double bandeau horizontal, prolongé sur le goutterot S renferme l’exceptionnel mausolée de Jean de Marchin (mort en 1652) et de son épouse, gisants en haut-relief de marbre blanc sur socle en marbre noir, œuvre de Lucas Fayd’herbe (1617-1697), artiste malinois qui réalisa aussi la très belle Vierge à l’enfant avec saint Jean-Baptiste (milieu XVIIe s.), placée dans une niche à retable de marbre.
Également monument funéraire de Nicolas de Marchin (mort en 1621) et Marguerite d’Orley) morte en 1596).
Dans la chapelle de gauche, à plafond plat mouluré de stuc, monument funéraire d’Arnold de Ville (mort en 1722) accompagné de symboles de la mort.
Dans la muraille sud, à l’extérieur, belles pierres funéraires des XVIe et XVIIe siècles des familles Haultepenne et de Saint-Fontaine.
Tour et avant-corps de 1871 remplacés, en 1982, par un avant-corps bas en moellons de grès et de calcaire recouvert d’une bâtière d’ardoises à croupette.
Campanile séparé de béton (architecte A. Degand).
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Le Pont de Bonne n'avait pas de chapelle. Jusqu'à ce que May de Liedekerke achète un ancien garage en 1950... Il explique que «Pendant la guerre, un aumonier est venu loger chez lui. La maison plus bas était occupée par des militaires. Et dans la plus grande pièce, on y a fait la messe.» Et les habitants du Pont de Bonne ont mordu à l'hameçon. «En voyant tous ces gens qui sont venus à la messe, je me suis dit que dès que je trouvais un endroit à vendre, j'en faisais une chapelle.»
L'opportunité s'est présentée en 1950. May de Liedekerke achetait un ancien garage. Mais pour que le cambouis puisse faire place honorable au pain et au vin, plusieurs aménagements ont été nécessaires: les murs ont été doublé car à l'avant était récervé à l'entrée des camions.»
La propriétaire des lieux a également su s'entourer de maîtres d'oeuvre compétents. «Dans le fond du jardin, il y avait Monsieur Beaudru, un artiste peintre, qui y habitait. Il s'est montré fort intéressé et avait deux amis architectes. À eux trois, ils ont eu des idées pour rénover le garage, changer les fenêtres...» Et c'est Beaudry qui s'est chargé de peindre sur les murs le chemin de croix.
Extrait d'un article du Vers l'Avenir du samedi 18 août 2007 - Emmanuel HUET
L'église paroissiale dédiée au Saint Sauveur est une oeuvre de l'architecte Calmeau. Elle a été construite en pierre de 1892 à 1893.
l'ancienne chapelle, déjà dédiée au Saint Sauveur, avait été bâtie en 1761 et bénie le 20 juin 1772, grâce au chapitre d'Amay dont elle dépendait. En 1892-1893, elle céda la place à une église plus vaste, oeuvre de l'architecture Calmeau.
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Restauration
Cette ancienne église tire son caractère de la massive tour romane occidentale des XIIe-XIIIe siècles [1101-1300], restaurée maintes fois et notamment peu après l'état des lieux dressé en 1753 par le maître-maçon Paul Deveux et l'entrepreneur J.G. Jacob. La nef et le choeur avec abside à trois pans percée de fenêtres gothiques datent probablement du XVIe siècle [1501-1600] et portent les traces de remaniements successifs; les côtés remonteraient seulement à la fin du XVI siècle et furent agrandis vers les années 1690-1710 et dotés alors de colonnes toscanes.
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L'église paroissiale Saint-Martin fut construite de 1856 à 1858 en pierre et de style néo-roman.
Le collateur était autrefois le prieur du couvent Saint-Nicolas à la Sarte, de l'ordre des Trinitaires. L'église actuelle, à trois nefs et chevet polygonal, fut reconstruite en 1856-1858 et consacrée en 1861.
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POCHET André | 085 41 11 73 | claudette.f(a)hotmail.be | ||
Membres de droit: | P. SPRIMONT Fernand | 086 36 77 26 | 0478 98 31 90 | sprimont.fernand(a)gmail.com |
La collation à la cure de Vyle appartenait, depuis 1232, à l'abbesse du Val-Benoît. En 1859-1860, on abandonna l'église qui avait été rebâtie en 1702 pour une nouvelle de style néo-gothique, oeuvre de l'entrepreneur Plompteux, de Liège, qui livra le plan : nef unique avec choeur plus étroit terminé par un chevet à trois pans.
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DUCHENE Émile | 0475 98 31 94 | duchene.emile(a)outlook.com | ||
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Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Je vous salue Marie,
pleine de grâce
Le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie,
Mère de Dieu,
priez pour nous,
pauvres pécheurs
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
L'unité pastorale est à votre côté à chaque étape de votre vie. Pour un sacrement, pour l'accueil et l'écoute ou pour l'organisation d'un office prenez contact avec nous.
Un Chrétien est un enfant de Dieu. Des parents chrétiens qui ont transmis la vie à leur enfant, et participent ainsi à l’œuvre créatrice de Dieu, si c’est pour eux une joie d’être chrétiens, n’auront qu’une hâte : c’est de faire de leur enfant un enfant de Dieu. Le baptême est le premier des sacrements. Il fait entrer dans le peuple de Dieu, dans la grande famille des Chrétiens, et il donne accès à tous les autres sacrements.
C’est en faisant confiance aux parents, au parrain et à la marraine, en s’appuyant sur leur foi, que l’Église accorde le baptême aux petits enfants.
Les parents s’engagent alors fermement à donner une éducation chrétienne à leur enfant : il faudra bien, quand il en aura l’âge, qu’il soit catéchisé. Plus tard, lorsqu’il sera adolescent, l’enfant s’appropriera son Baptême en prononçant sa "Profession de Foi". Il dira lui-même le "je crois" du croyant.
Le Baptême est une nouvelle naissance. Le baptisé, plongé dans l’eau baptismale ou submergé par elle, ressort de la fontaine baptismale comme le Christ ressuscité sort de son tombeau au matin de Pâques ; il est baptisé dans la mort et la résurrection du Christ.
S’ils n’ont pas été baptisés lorsqu’ils étaient bébés à la demande de leurs parents, les adultes et les jeunes peuvent faire profession de leur foi, choisir d’être disciples de Jésus-Christ, demander eux-mêmes à devenir chrétiens par le Baptême.
Quand nous demandons le baptême de l’Église, nous ne faisons pas autre chose que d’appeler sur nous cette parole du Père qui va dire : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ». Celui-ci, celle-là, qui n’est en rien différent de tous ceux qui l’entourent, dont l’existence ne diffère à première vue en rien de l’existence de tous nos contemporains, devient à la fois signe d’une autre réalité au cœur de cette existence humaine, et acteur d’une présence de Dieu au milieu des hommes. L’enfant qui est baptisé, le jeune qui est baptisé, l’adulte qui est baptisé n’est plus simplement une créature de ce monde, il reçoit par l’effet du sacrement qui marque, y compris son corps, par l’eau, par l’onction, il reçoit en lui la marque de Dieu présent, vivant et agissant.
Nous sommes invités ainsi à regarder notre baptême non pas simplement comme une sorte de ticket d’entrée dans l’Église, - avant, on était dehors ; après, on est dedans -, mais comme un changement qui touche toute notre personne, notre esprit, notre cœur, notre liberté, notre volonté, nos capacités d’aimer, de construire, de réaliser quelque chose en ce monde, marqués que nous sommes par l’Esprit qui descend sur nous comme sous la forme d’une colombe sur Jésus, éveillés par la Parole du Père qui nous désigne comme ses enfants. Avec Jésus nous sortons de l’eau pour une vie nouvelle qui est une vie de créature divine, si on peut parler de « créature divine » : la vie d’un homme, d’une femme habitée par la présence de Dieu, témoin de la présence de Dieu, acteur de la présence de Dieu.
Ainsi quand nous regardons notre vie, nous prenons conscience que nos erreurs, s’il y en a, nos fautes, s’il y en a, ne se mesurent pas seulement par rapport à un code de conduite que nous aurions reçu et auquel nous ne serions pas fidèles. S’il y a des erreurs, s’il y a des fautes, ce qui est atteint en nous n’est pas notre bonne image ou notre respectabilité, c’est vraiment la vie de Dieu qui nous habite. Baptisés dans le Christ, nous sommes devenus des créatures nouvelles, nous sommes appelés à mener une vie nouvelle. En faisant aujourd’hui mémoire du baptême du Christ, nous sommes invités à faire mémoire de notre propre baptême, à reconnaître cette puissance de l’action de Dieu dans nos vies, à mettre notre espérance dans la parole qu’il a prononcée sur nous: « Tu es mon fils, aujourd’hui je t’appelle et je t’envoie »
Quelles sont les principales étapes d'une célébration de baptême ? Quel est le sens profond des rites du sacrement en lui-même : l'eau, le saint chrême, le vêtement et le cierge allumé ? Commentaire d'un baptême par le Père Christophe Raimbault, bibliste et prêtre du diocèse de Tours. À regarder à la maison et dans le cadre d'un groupe paroissial pour réfléchir et préparer cette étape de la vie de famille.
La première communion, c'est recevoir pour la première fois le sacrement de l'eucharistie. Elle met les enfants en contact personnel avec le Christ en créant une relation intime. Elle touche leur cœur et leur fait prendre conscience que Jésus est tout proche d'eux. Elle les invite au recueillement pour rencontrer le Christ et leur apprend à demander à Jésus de les aider à être meilleur.
Elle est célébrée habituellement vers la fin de la deuxième année d'enseignement fondamental. Prendre contact avec la paroisse en septembre. Les enfants non baptisés sont préparés à leur baptême qui sera célébré avant la première communion.
La profession de foi n'est pas un sacrement, mais un temps fort qui permet aux jeunes de réfléchir sur leur foi et une célébration qui compte pour les parents. Pour certains jeunes, c' est une étape importante dans leur itinéraire vers la confirmation. Elle est une célébration au cours de laquelle des enfants renouvellent en leur nom propre l'engagement pris pour eux par leurs parents à leur baptême.
C'est en même temps une fête familiale, un rite social d'accès à la responsabilité personnelle, un rite de passage de l'enfance à l'adolescence. Dans la religion juive, la Bar Mitzva assure cette fonction de rite d'initiation marquant la sortie de l'enfance.
Tout en étant un temps fort au point de vue religieux, la profession de foi est pour la majorité des jeunes leur dernier acte religieux avant leur mariage à l'église, c'est la fin de leur pratique dominicale en même temps que la fin du catéchisme. Cependant au moment de leur préparation au mariage on constate le plus souvent que la foi les a profondément marqués.
Elle est célébrée à la fin de la sixième année d'enseignement fondamental. La préparation s'étale sur environ deux ans. Prendre contact peu après la rentrée en cinquième année.
✔ de Jésus
✔ de Dieu
✔ de l'Eglise
Des célébrations, des temps forts et des catéchèses vont aider l'enfant à vivre ce chemin de foi.
Pour que ce chemin soit bien vécu, vous, parents êtes invités à accompagner votre enfant en participant vous-mêmes à des rencontres et en l'accompagnant aux célébrations.
Une grande aventure... Et, de nos jours, inscrire son enfant au caté, ne va pas de soi. On se pose des questions, on hésite...
Pour beaucoup d'hommes, de femmes et d'enfants, ces questions conduisent loin... jusqu'à Dieu... conduisent de quelque chose que l'on ressent en soi à une rencontre avec quelqu'Un: Jésus le Christ.
C'est la grande aventure que vivent les chrétiens par la catéchèse. Par la prière vécue en groupe ou lors des célébrations, des temps forts, les enfants sont éveillés à une rencontre personnelle avec Jésus.
En famille, proposer le caté c'est une chance pour l'enfant. Il peut partager ses découvertes, ses craintes, ses doutes, son émerveillement aussi. Avec d'autres enfants du même âge, guidés et éclairés par des catéchistes, c'est toute l'équipe et la famille qui cherchent Dieu.
Ensemble, on découvre Jésus, son message et comment vivre en amitié avec Lui. Ensemble, nous allons au cœur de la foi dans l'attention du cheminement de chacun.
L'équipe prend le temps du dialogue, dans le respect des différences et des sensibilités de chaque enfant, de chaque famille. Les supports sont variés : Bible, livres de caté, revues, chants, vidéos... Au caté, l'enfant découvre l'Église, il s'ouvre à la solidarité, au respect, à l'Amour de Dieu et des autres...
Avec la présence renouvelée de l’Esprit, la Confirmation est l’achèvement et la plénitude du baptême. Elle aide le nouveau chrétien à tenir sa place dans l’Église, à devenir plus fortement témoin de l’Évangile et à entrer pleinement dans la mission à laquelle le Père l’appelle.
Le mot de "confirmation" ne signifie pas que la baptême a besoin d’être confirmé, il est définitif. Mais, dans le latin tardif, "confirmare" avait pris le sens atténué de "compléter". Ce "complément" du baptême, par le rite de l’imposition des mains et l’onction avec le saint chrême, exprime le rôle de l’Esprit Saint dans la vie du chrétien et de l’Église.
Se marier, c'est une aventure ! Mais c'est aussi un engagement à prendre au sérieux et qui se prépare. On ne se lance pas dans une vie à deux avec précipitation et sans réfléchir ensemble à ce qui vous rassemble et à ce qui pourrait vous séparer…
Liberté, indissolubilité, fidélité et ouverture au don de la vie doivent figurer dans la déclaration d'intention des futurs époux.
Un mot qui surprend. L'idée que l'Église défend de la liberté ne correspond pas à l'image que les médias véhiculent. Qui surprend aussi parce que l'on pense volontiers qu'aujourd'hui, où les contraintes sociales ne pèsent plus sur le mariage, les jeunes sont tout à fait libres.
Erreur ! Au cours de l'histoire, l'Église a toujours défendu la liberté d'engagement des époux, et notamment des femmes. Le respect de la liberté est important car l'homme est à l'image de Dieu, et Dieu nous aime en nous laissant libres. Jésus propose au jeune homme riche de le suivre, il ne l'oblige pas. " Tout homme est une histoire sacrée ", parce que c'est une histoire d'amour. Si nous essayons de nous aimer à la manière de Jésus-Christ, ce sera avec un infini respect de l'autre et de sa liberté.
Cette liberté comporte une exigence de vérité. " La vérité vous rendra libre ", dit saint Jean. Il est parfois utile de conseiller à une jeune fille de confier à son futur époux qu'elle avait subi une IVG. Cela est dur mais fructueux ; ils ne sont pas partis ensemble sur un non-dit.
La liberté n'est pas toujours bien éclaircie chez ceux qui demandent le sacrement de mariage. Le manque de liberté - le plus souvent par immaturité - est le motif le plus fréquent de déclaration de nullité par les tribunaux ecclésiastiques. Des jeunes peuvent avoir des sentiments mais être incapables de réaliser ce qu'est un engagement.
La formule d'échange des consentements n'est pas " M'aimes-tu ? ", mais " Veux-tu me prendre pour époux ? " Il y a échange d'un vouloir libre. Il ne s'agit pas de beaux sentiments mais d'une volonté. Bismark écrivait à sa jeune épouse : " Je ne vous ai pas épousée parce que je vous aimais, mais pour vous aimer. "
Pour vérifier que cette liberté existe, il est indiqué de recevoir toujours le garçon et la jeune fille séparément, une ou deux fois. Si, par exemple, ils attendent un enfant, il faudra vérifier si la fille n'est pas contrainte à se marier parce qu'elle se sent en situation de détresse, et si le garçon ne prend pas sa décision uniquement par devoir. Si c'était le cas, je lui conseillerais de reconnaître l'enfant mais pas le sacrement de mariage.
Au cours de la préparation au mariage, on perçoit aussi des peurs : celle de rester seul, ou celle de se tromper.
Un mot qui pèse lourd quand on pense que l'on s'est trompé et que l'on divorce car on ne peut pas se remarier à l'Eglise. Un mot pourtant porteur de sens. L'indissolubilité va de pair avec la fidélité. C'est un terme juridique, mais il dit aussi que l'homme, à l'image de Dieu, est capable de s'engager pour toujours. On ne se donne pas en pièces détachées et pour un temps.
Ce n'est pas un contrat, mais un pacte d'alliance, à l'image de l'union de Dieu avec son Peuple et du Christ avec l'Eglise. A l'image de Jésus qui a aimé jusqu'au bout, jusqu'à donner sa vie.
Un mot qui ne rime pas avec immobilité mais avec créativité. Fidélité vient de confiance. La fidélité n'est pas craintive. Il ne s'agit pas de préserver une flamme fragile. Elle est créativité. La fidélité n'est pas figée.
La meilleure preuve, nous l'observons souvent chez des jeunes : dès qu'ils s'aiment, ils se transforment et se font grandir l'un l'autre. Il y a éclosion d'une nouvelle fraîcheur, jaillissement créateur. La fidélité, ce n'est pas camper sur place mais avancer ensemble jusqu'au soir de la vie. " Être saint, c'est avoir beaucoup changé ", l'un avec l'autre, l'un par l'autre.
La fidélité n'est pas crainte du péché mais désir créateur de rendre l'autre heureux. La fidélité que propose l'Eglise, loin d'être un carcan, signifie une espérance de bonheur durable. Mais la fidélité passera inévitablement par le pardon, signe de résurrection.
Que de fois ai-je été témoin des merveilles du pardon ! Ma mission de prêtre, ce n'est pas de dénoncer, mais d'annoncer la bonne nouvelle du mariage. Jésus nous montre l'étoile et il ne faut pas la perdre parce que c'est le signe de ce pour quoi nous sommes faits, au-delà de nos erreurs.
Je me souviens d'une femme qui avait eu beaucoup d'aventures éprouvantes et destructrices et qui tenait à se marier en robe blanche. C'est beau car cela signifie : " J'ai été blessée mais j'ai une autre vocation. " Ce n'est pas parce que vous avez un lourd passé que vous n'avez pas d'avenir. Il faut savoir se pardonner à soi-même, et le fait que l'autre croit en vous, par amour, y aide.
Des mots qui ne signifient pas que l'Église est nataliste. On se marie d'abord pour être heureux, mais au cœur de cette union, il y a le mystère de transmission du don de la vie. J'y retrouve encore l'idée de l'homme créé à l'image de Dieu et appelé à être créateur.
Sauf des cas très rares, un garçon et une fille qui s'aiment désirent se donner ce bonheur de l'enfant. A condition de ne pas s'habituer à l'égoïsme à deux. Il m'est arrivé de ne pas pouvoir célébrer le mariage religieux d'un couple car le garçon, encore marqué par la mort brutale de son père dans un accident, refusait l'enfant ; mais j'ai tenu à aller à leur mariage civil.
Par contre, il n'y a pas d'obstacle au mariage d'un couple où l'un des deux sait qu'il ne pourra pas avoir d'enfant, s'ils sont d'accord l'un et l'autre pour assumer ce handicap. L'adoption leur est ouverte. On voit beaucoup de belles choses au milieu des épreuves, et le prêtre que je suis aime en rendre grâce.
L'Église demande à chacun de vous de rédiger un document où vous donnerez les raisons de votre mariage à l'Église et où vous vous engagerez autour des quatre fondements du mariage chrétien : c'est la déclaration d'intention, que vous remettrez au prêtre qui vous marie.
Vous pourrez d'abord réfléchir seul, et, bien sûr, en compagnie du prêtre, puis écrire quelques mots et en discuter avec lui. Ensuite, vous rédigerez un document chacun de votre côté. Commencez, par exemple, par raconter votre rencontre, ce qu'elle a signifié pour vous.
Vous pourrez alors développer chacun des quatre fondements :
- Liberté -
Expliquez comment vous vous sentez librement
engagés dans ce projet de mariage et comment vous allez vivre dans le respect
de l'indépendance de chacun.
- Fidélité -
Exprimez la façon dont vous vous engagez à être
fidèle à l'autre et ce que la fidélité signifie pour vous.
- Indissolubilité -
Exprimez vos raisons de vous engager pour
toujours, sans conditions, en compagnie de Dieu.
- Fécondité -
Exprimez votre désir d'accueillir des enfants
et de les élever dans l'amour de Dieu. Bon courage !
Ce sacrement est le signe de l´amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.
La confession est le nom traditionnel désignant autrefois l´ensemble du sacrement de pénitence et de réconciliation. En fait, la confession n´est qu´une partie du sacrement. Elle est cette reconnaissance de l’amour fidèle de Dieu et de la rupture d’alliance que notre attitude a occasionnée.
C’est Jésus qui dit à ses apôtres : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés seront pardonnés ; ceux à qui vous ne les pardonnerez pas ne seront pas pardonnés » (Jn, XX, 19-23). Les apôtres et leurs successeurs – les évêques et les prêtres, leurs collaborateurs – deviennent des instruments de la miséricorde divine.
L’évangile est truffé de scènes où des malades s’approchent de Jésus, et Jésus les guérit, tout en leur pardonnant leurs péchés. Pour accomplir son œuvre de salut, Jésus a voulu délivrer l’homme de tout mal, quelles que soient les modalités sous lesquelles ce mal se manifeste : physique, moral ou spirituel. Lui-même a été soumis à la souffrance et à la mort, et, mystérieusement, la souffrance et la mort sont devenus des lieux de communion avec le Christ souffrant, le Christ sauveur.
L’Onction des malades n’est pas le sacrement des mourants : ceux-ci ont droit au "viatique " (cf. ce qui en est dit au chapitre de l’Eucharistie), l’Onction des malades est le sacrement adapté à tous ceux qui sont atteints d’une maladie grave, à tous ceux dont la santé commence à être sérieusement atteinte par la maladie ou la vieillesse. Il peut être reçu, par exemple, à la veille d’une opération chirurgicale importante et risquée.
C’est dans l’épître de saint Jacques que l’on trouve cette consigne : "Si l’un de vous est dans la souffrance, qu’il prie ; si quelqu’un est dans la joie, qu’il chante le Seigneur. Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Eglise la fonction d’Anciens : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. " (Jc 5, 14-15).
La grâce première du sacrement est une grâce de réconfort, de paix et de courage. En faisant une onction d’huile sainte sur le front et les mains du malade, après lui avoir imposé les mains, le prêtre lui dit : "Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. "
Tout comme l’huile des catéchumènes et le Saint Chrême, l’huile des malades a été bénite par l’Evêque au cours de la Messe Chrismale du Jeudi Saint : cela montre bien que le malade est soutenu par la sollicitude et la prière de toute l’Eglise.
On peut conférer ce sacrement à un malade individuellement : cela a lieu chez lui, entouré de quelques membres de sa famille, ou sur son lit d’hôpital ; on peut aussi organiser une célébration communautaire de l’Onction des malades. Beaucoup de paroisses le proposent une fois ou deux par an, souvent au temps de Pâques, et cela donne l’occasion aux chrétiens de manifester toute leur affection pour les membres souffrants de leur communauté.
Il ne faut surtout pas attendre le dernier moment pour demander à recevoir ce sacrement ! C’est le Christ lui-même qui vient visiter le malade et lui donner la force de son Esprit Saint, et le malade a droit à ce réconfort.
A travers cette célébration des funérailles, les chrétiens veulent accueillir dans la foi et l’espérance l’événement de la mort et du deuil qu’elle entraîne. Les obsèques religieuses sont parfois demandées par des personnes qui reconnaissent leur distance par rapport à la foi, mais qui ont gardé une certaine relation avec la religion, soucieuses de bien faire ou de respecter la volonté de leur défunt. "Passer par l’église" n’est pas seulement un acte social traditionnel, c’est aussi l’attente d’une parole de compassion, d’espérance, de paix, de vie… Actuellement en Belgique, pour 80 % des décès il y a des obsèques religieuses
Elle a pour but de rendre honneur au défunt et de prier pour lui. Elle
exprime la dignité de l’homme au moment de sa mort et l’amour du Christ
présent même dans les moments les plus difficiles de notre vie. Elle est
l’occasion du rassemblement de la famille et des amis du défunt,
parfois de retrouvailles et même de réconciliation.. Elle aide les uns
et les autres à commencer le deuil avec un regard d’espérance.
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